Depuis sa création en 2008, le baromètre Trendence propose de connaître les attentes des étudiants concernant leur insertion professionnelle. Découvrez le baromètre 2016.
Dans cette édition 2016, le baromètre traduit une certaine incertitude générale chez les jeunes, concernant leur insertion professionnelle. Une situation fortement induite par la loi El Khomri. Cette année 26 000 étudiants issus d'écoles de commerce ou d'ingénieurs ont été interrogés et plus d'un sur deux ont évoué être inquiet quant à leur avenir professionnel. Pour autant lorsqu'on leur demande s'ils pensent pourvoir trouver un "bon job" en 2016, la plupart sont optimistes: 70% des élèves ingénieurs le sont et 52% des étudiants en commerce. Chez les premiers, cela n'est pas étonnant, tant on atteint le quasi-emploi dans le secteur de l'ingénierie (- de 4% de chômage). Du côté des élèves des écoles de commerce, les taux d'insertion sont aussi rassurants: 74,1 % de la promotion 2015 ont décroché un premier job alors que 14,6 % sont à la recherche d'emploi et 5 % en poursuite d'études (sources: enquête annuelle CGE). "Mais la capacité à décrocher un job même facilement n'est plus suffisante à rassurer les jeunes ingénieurs, comme les futurs managers, analyse Gontran Lejeune, à?la tête du cabinet de recrutement Bienfait & Associés. Il est vrai que, dans ce contexte mondial toujours plus perturbé et de moins en moins prévisible, il est plus difficile d'afficher un optimisme à toute épreuve."
Créer le métier rêvé
Plus d'un étudiant interrogé sur trois souhaite prendre les choses en main afin d'occuper le poste qu'il souhaite, en se lancant dans l'entrepreneuriat ou l'emploi free-lance. Cette tendance s'explique par deux critères: l'envie de relever un challenge et le besoin de voir directement l'impact de leur travail. Tous souhaitent pourvoir utiliser la formation continue dans leur carrière afin de faire évoluer celle-ci. Toujours dans ce but, beaucoup d'interrogés souhaitent s'expatrier à l'international et surtout les femmes.