Chaque année au mois d'août il est un peu le marronnier des journalistes : le classement de Shanghai. Il s'agit du classement académique des universités mondiales par l'université Jiao Tong de Shanghai, initié en 2003. En France ce n'est pas souvent de gaieté de cœur que l'on en parle, les résultats n'étant que rarement en notre faveur. La faute à des critères d'appréciations en décalage avec ceux appliqués dans notre pays. Ils prennent en compte le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications. Des critères qui en somme favorisent la recherche et les sciences de la vie, au détriment des sciences humaines et sociales. La qualité de l’enseignement dispensé, l’insertion professionnelle des élèves ou encore l’accueil d’étudiants étrangers sont autant de critères qui sont également occultés dans l'élaboration du classement. En France la recherche étant confiée à des organismes indépendant et non pas aux universités, leurs augmentation dans le classement ne pourrait se faire qu'en faisant progresser leur autonomie. Ce qui impliquerait des actions politiques de la part du gouvernement. En attendant on se console avec les 4 universités françaises figurant dans le Top 100: l'université Pierre et Marie Curie, Paris Sud Orsay, l'École Normale Supérieure et l'université de Strasbourg. En tout 21 universités françaises sont classées dans le Top 500.
Classement de Shanghai : les universités anglo-saxonnes favorisées
Categorie : Ecole
En savoir plus : Consulter le classement dans son intégralité
Date : 21/08/2014
- Partager